En décembre 2013 et en février 2014, sur la scène théâtrale de São Paulo, se joue Engana-se quem pensa, avec l’actrice française Séverine d’Hauthuille. Un joli condensé de culture brésilien, rire garanti ! Deux actes avec deux textes différents, le premier d’Obaldia et le second de Vodanovic.
Le défunt, de René de Obaldia
Deux femmes se rencontrent pour évoquer la mémoire d’un mort, le mari de la plus jeune. Entre platitudes et confidences, des révélations sur la véritable identité de la personne décédée surgissent. Qui était-il véritablement? Qui sont ces femmes qui revendiquent maintenant son amour ?
L’uniforme blanc, de Sergio Vodanovic
Dans le deuxième acte, une riche femme installée sur la plage, accompagnée par la nounou de son fils, propose un jeu pour montrer que rien ne change dans la perception de la classe à laquelle appartient chacune.
A propos des auteurs
RENÉ DE OBALDIA
Poète, romancier et membre de l’Académie française, Obaldia est surtout connu pour son oeuvre théâtrale. De « Genousie », sa première pièce majeure, à « Sept impromptus à loisir » dont fait partie « Le défunt » (présenté par le groupe) ; Obaldia ne cesse de nous amuser à dénoncer la honte de cette époque grâce à une combinaison entre poésie et humour . Était-ce le rire ” libérateur “ qui lui a fait traverser toutes les frontières ? (René de Obaldia, Théâtre Complet Éditions Grasset & Fasquelle, 2011). Derrière le rire, il y a une amertume cachée, un comique particulier, qui n’est pas fait d’insolence ‐ à laquelle nous sommes prêts à nous identifier et à l’accepter ‐ mais d’irrévérence, ce qui est probablement beaucoup plus dangereux (Jacques Lemarchand, sur l’auteur) .
Bien qu’il soit l’auteur français le plus mis en scène dans d’autres parties du monde, son travail est encore peu connu au Brésil.
SERGIO VODANOVIC
Son travail a pour principale préoccupation la question morale, l’éthique des personnes
dans leur vie publique et privée. Le déshabillage des êtres pathétiques et frustrés différents qu’ils semblent être, désireux d’amour, dangereux et faibles à la fois au travail et dans la vie personnelle. (Juan Andrés Piña). Bien au‐delà du comique de situation, il dresse la critique d’une société fondée sur les apparences. Le ” décapage de l’esprit, ” la révélation que les apparences cachent», au-delà de la méthode de théâtre ou du thème dramatique, est la clé pour comprendre le travail de cet auteur chilien, qui se manifeste de façon évidente dans la trilogie « Villa » ou « Tres obras em traje de baño », écrite en 1964 , qui fait partie de El delantal blanco (L’uniforme blanc) , mis en scène par la troupe.
Avec :
Hugo Villavicenzio
Aline Vitória
Séverine d’Hauthuille
Vera Barretto
Jeff Campos
C’est où et c’est quand ?
- Du 23 Novembre au 15 Décembre 2013
Samedi 21h00
Dimanche 19h30
Espace culturel Pinho de Riga
R. Conseiller Ramalho , 599‐ Bela Vista
Tel 96373.7090
- 31 Janvier au 2 Mars 2014
Vendredi et samedi 21h00
Dimanche 19h00
Viga Espaço Cênico (Sala Piscina
Rua Capote Valente , 1323‐ Sumaré
C’est combien ?
30 reais
Étudiants, personnes âgées: 15 reais
Résidents de Bela Vista: 10 reais
Contact :
Vera Barretto
Rua Senador Paulo Egydio, 72, conjunto 1111, 11º. andar ‐ São Paulo‐SP
Cel: 99666 5930
[email protected]