
Le racisme, idéologie ancrée dans notre monde depuis la nuit des temps, consiste à supposer une hiérarchie entre les êtres humains de couleur, nationalité, ou religion différentes.
Difficile de traiter ce sujet si délicat, alors que le Brésil, pays dont les fondations reposent sur le métissage, aux multiples religions, aux villes multiculturelles telles que São Paulo, vient d’accueillir en 2014 32 nations pour la Coupe du Monde de football.
De l’esclavage aux favelas, petit retour historique sur le contexte social au Brésil
Pour en arriver au chiffre de 201 millions d’habitants, le Brésil a vu ses terres occupées par de nombreuses nations : populations autochtones, colonie portugaise depuis la découverte du Brésil en 1500, courte colonie française dans la baie de Rio, colonie néerlandaise dans le Nord, immigration européenne dans le Sud… et les millions d’esclaves africains à partir du 16e siècle.
On ne peut parler de racisme, sans aborder la question de l’esclavage, surtout lorsque l’on sait que le Brésil a été un des derniers à l’abolir, le 13 mai 1888, bien après les pays européens.
Il est évident que ces tristes événements laissent une marque indélébile dans l’histoire du Brésil, surtout lorsque l’on sait que la pauvreté touche bien entendu les favelas, mais aussi les États du nord du Brésil, dans les deux cas avec une population majoritairement noire.
Alors comment aborder la question du racisme au Brésil, ce pays au riche métissage, qui a vu se mélanger différents peuples pendant des siècles, et donner une diversité unique dans la beauté des visages brésiliens telle que nous la connaissons aujourd’hui ?
Sous quelle forme le racisme serait-il présent au Brésil ?
En 2009, la France a créé des émules avec le débat qui portait sur l’identité nationale. Au Québec, la charte des valeurs québécoises (projet de laïcité) suscite la controverse en ce qui concerne les signes ostentatoires religieux. Difficile de ne pas traiter ces deux sujets en évitant la question du racisme. La France et le Québec ont ainsi décidé d’ouvrir le débat… Alors qu’en est-il du Brésil ?
Dans un article du journal français Le Monde, le racisme au Brésil est qualifié de « racisme cordial ». Cordial… quel étrange qualificatif pour une idéologie telle que le racisme.
Le journal français aurait-il utilisé le jeitinho, procédé brésilien pour obtenir une faveur en jouant sur les émotions, afin d’aborder ce douloureux sujet sans pour autant entacher l’image du Brésil ? Ou bien ce qualificatif nous montre-t-il que le racisme est bien présent au Brésil, mais non avoué, caché ?
Cet excellent article nous explique par exemple que l’abolition de l’esclavage au Brésil a permis aux esclaves d’être libres… et pauvres. La population blanche n’a malheureusement rien fait pour leur donner accès à l’éducation, aux terres… Et l’inégalité n’a cessé d’augmenter avec l’arrivée des immigrés européens venus essentiellement pour l’exploitation du café, en prêtant peu d’attention au passé esclavagiste du Brésil.
Visiblement, à cette époque, le Brésil était davantage soucieux à montrer une image de réussite « blanche », qu’à régler ses propres problèmes sociaux, qui malheureusement s’aggraveront avec la création de favelas et les réseaux de narcotrafiquants. On n’éradique pas un problème en l’ignorant, et encore moins en le méprisant cordialement.
Un métissage reconnu… mais un racisme cordial toujours présent
Malgré un passé douloureux, le vingtième siècle sera marqué « tardivement » par la reconnaissance du métissage. Et l’art, sous toutes ses formes (musique, cinéma, mode) y contribuera beaucoup.
Si l’on considère le cinéma brésilien, les acteurs/actrices noir(e)s y sont timidement présents, et ne tiennent pas les plus beaux rôles.
L’excellent film « Orfeu Negro », datant de 1959, mythe d’Orphée transposé pendant le Carnaval de Rio de Janeiro, met en scène des acteurs noirs ayant les rôles principaux, un film cependant réalisé par un Français…
Après ce grand succès brésilien, le Brésil ne connaîtra pas de « blaxploitation », cette période américaine de production de films des années 70, souvent de qualité moyenne, mais donnant pour la première fois aux acteurs noirs des rôles principaux, ce qui marquera un profond changement dans l’histoire du cinéma américain.
Certes, quelques acteurs noirs et métisses obtiendront parfois les rôles principaux au cinéma. On pense notamment au film bahianais « Ó Paí, Ó », au drame « A Cidade de Deus », ou encore à l’acteur André Ramiro dans « Tropa de Elite ». Mais rares sont les comédies, ou encore les novelas, qui leur attribuent des rôles socialement plus élevés, ils sont souvent cantonnés à représenter la pauvreté du Brésil dans les favelas…
La reconnaissance de la population noire au Brésil à travers les arts
Outre le cinéma, la musique est peut-être l’art qui a contribué le plus à la reconnaissance de la population noire au Brésil. L’exemple le plus populaire reste sans doute le chanteur bahianais Gilberto Gil qui a pu accéder au ministère de la Culture, sous la présidence de Lula.
On pense également au carnaval annuel montrant son plus beau métissage avec ses écoles de samba et sa musique axé originaire de Bahia, et plus récemment au succès du Funk Carioca, une musique née dans les années 60, à une époque où la bossa nova, musique « blanche », régnait en maître, et seule le samba représentait la population noire.
La mode a aussi son lot de « racisme cordial». Il faudra attendre 1986 pour briser la glace et permettre à la Deise Nunes d’être la première Miss Brésil noire… pas si noire que ça comme vous le constaterez dans la vidéo, disons métisse, mais c’était déjà un début.
En Janvier 2014, les « rolezinhos », sorte de descente des jeunes des favelas dans les « shopping centers » (centres commerciaux au Brésil), apparaissent et se multiplient à São Paulo. Ces jeunes, s’étant donné rendez-vous par l’intermédiaire des réseaux sociaux, semblent nous montrer à quel point l’injustice qui sévit sur les modestes populations est grande, choisissant les shopping centers, symbole de la richesse brésilienne.
Dans un pays où l’abolition tardive de l’esclavage a laissé des traces dans les générations actuelles, où le « racisme cordial » est toujours présent dans les arts brésiliens, on peut cependant constater que les grands événements, tels que les championnats de football ou le carnaval annuel, sont fédérateurs et effacent tout ce qui pourrait entacher l’image du Brésil, entre autres le racisme.
On ne peut donc pas répondre simplement à la question « le racisme existe-t-il au Brésil » sans utiliser de nuances, tant le pays est complexe en raison de sa richesse, de son histoire, son métissage et ses divers arts.
Et vous, avez-vous été témoin du racisme ordinaire au Brésil?
Par Raphael Trembley pour My Little Brasil.
L’article est intéressant, cependant dommage qu’il n’apporte rien de nouveau.
Il y est “reproché” au Figaro (à juste titre), d’utiliser le terme “cordial” pour désigner le climat raciste qui sévit au Brésil. Pourquoi donc l’employer de nouveau?
A mon sens, il est plutôt question “d’hypocrisie cordiale” où chacun se complaît, prétendant ne pas être raciste du fait de la mixité du pays.
au journal Le Monde
Intéressant de reprendre l’Histoire c’est sûr.
Simplement, du racisme il y en a encore aujourd’hui au Brésil tout comme dans beaucoup d’autres pays aussi. En revanche les choses évoluent, et un des meilleurs exemples est le couple mixte André & Carol de la télénovela Insensato Coração (2011). Ils ont d’ailleurs un bébé métisse dans le show.
Quel message surtout quand nous savons que ces telenovelas sont des institutions au Brésil et que tous les brésiliens les regardent !
Le passé est là certes et il ne changera pas, mais nos articles et nos messages oui.
Allons de l’avant, c’est ainsi que “ce racisme cordial” diminuera.
L’article est intéressant, cependant dommage qu’il n’apporte rien de nouveau.
Il y est “reproché” au Figaro (à juste titre), d’utiliser le terme “cordial” pour désigner le climat raciste qui sévit au Brésil. Pourquoi donc l’employer de nouveau?
A mon sens, il est plutôt question “d’hypocrisie cordiale” où chacun se complaît, prétendant ne pas être raciste du fait de la mixité du pays.
au journal Le Monde
Intéressant de reprendre l’Histoire c’est sûr.
Simplement, du racisme il y en a encore aujourd’hui au Brésil tout comme dans beaucoup d’autres pays aussi. En revanche les choses évoluent, et un des meilleurs exemples est le couple mixte André & Carol de la télénovela Insensato Coração (2011). Ils ont d’ailleurs un bébé métisse dans le show.
Quel message surtout quand nous savons que ces telenovelas sont des institutions au Brésil et que tous les brésiliens les regardent !
Le passé est là certes et il ne changera pas, mais nos articles et nos messages oui.
Allons de l’avant, c’est ainsi que “ce racisme cordial” diminuera.
Je rejoins Véronique : il ne s’agit pas de racisme cordial mais d’hypocrisie. Et ce allant crescendo avec la classe sociale. Le racisme est un fait, mais duquel personne ne veut parler ou débattre. Je suis en échange à la PUC de Sao Paulo et quelle ne fut pas ma déception de constater une telle indifférence à cet égard de la part des étudiants, censés représenter le futur du pays. J’ai seulement entendu des professeurs dénoncer la racisme de la société. L’influence de l’esclavagisme et des cultures afro-brésiliennes n’a été inclus que très récemment dans les programmes scolaires….
Bonjour Naomie,
ce serait intéressant d’échanger en privé sur ce sujet notamment, moi je suis actuellement en échange à la PUC de Porto Alegre pour 3 mois.
Avec plaisir !
je suis également intéressé pour échanger sur ce sujet :), je n’habite pas (encore) le Brésil, mais j’aimerais avoir l’avis d’immigrés (donc vous) pour en apprendre plus.
Oi Naomie, todo bem ? Mon adresse mail pour échanger à ce sujet et autres infos qui pourraient être interessant. Là je sors d’un petit trip à Rio et Florianopolis, y’a tellement à apprendre de ces différences culturelles. D’un point de vue touristique, ces deux villes sont des merveilles à visiter
Je rejoins Véronique : il ne s’agit pas de racisme cordial mais d’hypocrisie. Et ce allant crescendo avec la classe sociale. Le racisme est un fait, mais duquel personne ne veut parler ou débattre. Je suis en échange à la PUC de Sao Paulo et quelle ne fut pas ma déception de constater une telle indifférence à cet égard de la part des étudiants, censés représenter le futur du pays. J’ai seulement entendu des professeurs dénoncer la racisme de la société. L’influence de l’esclavagisme et des cultures afro-brésiliennes n’a été inclus que très récemment dans les programmes scolaires….
Bonjour Naomie,
ce serait intéressant d’échanger en privé sur ce sujet notamment, moi je suis actuellement en échange à la PUC de Porto Alegre pour 3 mois.
Avec plaisir !
je suis également intéressé pour échanger sur ce sujet :), je n’habite pas (encore) le Brésil, mais j’aimerais avoir l’avis d’immigrés (donc vous) pour en apprendre plus.
Oi Naomie, todo bem ? Mon adresse mail pour échanger à ce sujet et autres infos qui pourraient être interessant. Là je sors d’un petit trip à Rio et Florianopolis, y’a tellement à apprendre de ces différences culturelles. D’un point de vue touristique, ces deux villes sont des merveilles à visiter
Merci pour vos commentaires pertinents.
Pour répondre à Véronique, j’ai réutilisé le titre de l’article du Monde tout d’abord parce que c’est un bon article, et ensuite parce que le titre me paraît bien résumer la situation. En fait je ne reprochais rien à l article mais plutôt a la forme que prend le racisme au Brésil: cordial.
Cela dit Véronique, ta remarque sur l hypocrisie cordiale dans laquelle tout le monde se complait est très juste et personnellement me révolte (comme toutes formes de racisme d ailleurs).
Brasilbrasil, effectivement mon artcle restera sur la toile car il est important que les gens en soient conscient, autant du caractère raciste du pays que des avancées pour le faire reculer.
Pour finir, je dirais que je n’ai pas de visibilité à l interne car je ne vis pas au Brésil, et j apprécie beaucoup que vous donniez des exemples d avancées positives etant donné que vous y vivez.
Cela dit, je suis un immigré français dans un autre pays que le Brésil et je découvre egalement le racisme dans mon pays d adoption, mais ce que je retiens est que l humour, le cinema ou autres formes d art font reculer le racisme, alors je rejoins Brasilbrasil pour dire : avançons.
Merci pour vos commentaires pertinents.
Pour répondre à Véronique, j’ai réutilisé le titre de l’article du Monde tout d’abord parce que c’est un bon article, et ensuite parce que le titre me paraît bien résumer la situation. En fait je ne reprochais rien à l article mais plutôt a la forme que prend le racisme au Brésil: cordial.
Cela dit Véronique, ta remarque sur l hypocrisie cordiale dans laquelle tout le monde se complait est très juste et personnellement me révolte (comme toutes formes de racisme d ailleurs).
Brasilbrasil, effectivement mon artcle restera sur la toile car il est important que les gens en soient conscient, autant du caractère raciste du pays que des avancées pour le faire reculer.
Pour finir, je dirais que je n’ai pas de visibilité à l interne car je ne vis pas au Brésil, et j apprécie beaucoup que vous donniez des exemples d avancées positives etant donné que vous y vivez.
Cela dit, je suis un immigré français dans un autre pays que le Brésil et je découvre egalement le racisme dans mon pays d adoption, mais ce que je retiens est que l humour, le cinema ou autres formes d art font reculer le racisme, alors je rejoins Brasilbrasil pour dire : avançons.
« Le racisme, idéologie ancrée dans notre monde depuis la nuit des temps, consiste à supposer une hiérarchie entre les êtres humains de couleur, nationalité, ou religion différentes. ». Merci pour ce pan de voile que vous avez levé. Au Brésil et ailleurs en Amérique du Sud, la première et parfois l’unique chose que les gens s’empressent à vous demander, c’est votre nationalité. Vous éludez la question, mais ils y reviennent toujours avec insistance. Vous leur demandez pourquoi votre nationalité est si importante, ils vous répondent qu’il s’agit d’une simple curiosité. Étonnante curiosité qui si limite à la nationalité ! Des naïfs acceptent ce mensonge. Par expérience, j’avais déjà remarqué qu’il s’agit d’une question discriminatoire et vous venez de le confirmer. Heureusement qu’il y a Internet ! Les Brésiliens que j’ai rencontrés ne m’ont rien appris sur leur pays. Ils me demandent si j’aime le Brésil ou mon avis sur ceci ou cela. De leur côté cependant, ils préfèrent des conversations sans enjeu comme glorifier le Brésil et son peuple ou parler du soleil et de la pluie, mais évitent de donner le moindre jugement de valeur sur quoi que ce soit. Le pire, c’est que même les afro-brésiliens (par le lavage de cerveau subi via l’esclavage et la politique du blanchiment de la population) rejettent les Africains et ne veulent pour rien au monde aborder la question du racisme. Quant aux jeunes Africains que j’ai rencontrés, ils refusent de reconnaître le rejet dont ils sont victimes et font des témoignages glorieux à l’endroit du peuple brésilien. Ils ont peut-être peur de perdre leurs bourses d’études ou qu’on les fasse échouer aux examens. Voici d’ailleurs un lien vers un témoignage flagorneur de deux jeunes Béninois : https://www.youtube.com/watch?v=IyKxb1s3uKI.
Pour finir, je ne sais pas si quelqu’un a une explication à cette peur qu’ont les Brésiliens à donner des jugements de valeur. Est-ce lié à leur histoire ? Le leur apprend-on dans l’enfance ? C’est gênant de vivre avec des gens qui refusent de vous parler de leur pays, des rapports qu’entretiennent les groupes ethniques qui se côtoient, des gens qui intériorisent leurs états d’âmes. Il est fâché, aucune expression ne le montre sur son visage ; il ne vous dira jamais ce qu’il vous reproche. Vous constaterez simplement un changement brusque de sa part. Il accepte un rendez-vous, mais se dérobe le moment venu et ne s’en excuse pas à votre prochaine rencontre. Vous vous plaignez d’une situation qu’il a certainement déjà vécue, il vous en veut et peut aller jusqu’à fomenter des complots souterrains contre vous tout en vous gratifiant d’un large sourire. Qu’est-ce qui explique cette hypocrisie maladive ?
« Le racisme, idéologie ancrée dans notre monde depuis la nuit des temps, consiste à supposer une hiérarchie entre les êtres humains de couleur, nationalité, ou religion différentes. ». Merci pour ce pan de voile que vous avez levé. Au Brésil et ailleurs en Amérique du Sud, la première et parfois l’unique chose que les gens s’empressent à vous demander, c’est votre nationalité. Vous éludez la question, mais ils y reviennent toujours avec insistance. Vous leur demandez pourquoi votre nationalité est si importante, ils vous répondent qu’il s’agit d’une simple curiosité. Étonnante curiosité qui si limite à la nationalité ! Des naïfs acceptent ce mensonge. Par expérience, j’avais déjà remarqué qu’il s’agit d’une question discriminatoire et vous venez de le confirmer. Heureusement qu’il y a Internet ! Les Brésiliens que j’ai rencontrés ne m’ont rien appris sur leur pays. Ils me demandent si j’aime le Brésil ou mon avis sur ceci ou cela. De leur côté cependant, ils préfèrent des conversations sans enjeu comme glorifier le Brésil et son peuple ou parler du soleil et de la pluie, mais évitent de donner le moindre jugement de valeur sur quoi que ce soit. Le pire, c’est que même les afro-brésiliens (par le lavage de cerveau subi via l’esclavage et la politique du blanchiment de la population) rejettent les Africains et ne veulent pour rien au monde aborder la question du racisme. Quant aux jeunes Africains que j’ai rencontrés, ils refusent de reconnaître le rejet dont ils sont victimes et font des témoignages glorieux à l’endroit du peuple brésilien. Ils ont peut-être peur de perdre leurs bourses d’études ou qu’on les fasse échouer aux examens. Voici d’ailleurs un lien vers un témoignage flagorneur de deux jeunes Béninois : https://www.youtube.com/watch?v=IyKxb1s3uKI.
Pour finir, je ne sais pas si quelqu’un a une explication à cette peur qu’ont les Brésiliens à donner des jugements de valeur. Est-ce lié à leur histoire ? Le leur apprend-on dans l’enfance ? C’est gênant de vivre avec des gens qui refusent de vous parler de leur pays, des rapports qu’entretiennent les groupes ethniques qui se côtoient, des gens qui intériorisent leurs états d’âmes. Il est fâché, aucune expression ne le montre sur son visage ; il ne vous dira jamais ce qu’il vous reproche. Vous constaterez simplement un changement brusque de sa part. Il accepte un rendez-vous, mais se dérobe le moment venu et ne s’en excuse pas à votre prochaine rencontre. Vous vous plaignez d’une situation qu’il a certainement déjà vécue, il vous en veut et peut aller jusqu’à fomenter des complots souterrains contre vous tout en vous gratifiant d’un large sourire. Qu’est-ce qui explique cette hypocrisie maladive ?