
La richesse de la gastronomie brésilienne prend origine surtout dans les traditions des Européens, des esclaves africains et des Amérindiens. Son plat le plus représentatif est la feijoada, un mélange de haricots et de viande de porc, cuits lentement ensemble. Mais quelle serait l’origine de cette spécialité brésilienne ?
Le mythe sur l’origine de la feijoada brésilienne
Si vous demandez à un Brésilien l’origine de la feijoada, il va surement vous affirmer que les esclaves ajoutaient les parties moins nobles du porc, rejetés par leurs maîtres, à ses haricots, avant de les cuire. Je vous affirme qu’il n’existe rien de plus faux que cette hypothèse et je vais vous expliquer pourquoi.
Remettez-vous au XVIe siècle : pas d’électricité, pas de réfrigérateur. Les seuls moyens de conservation étaient la déshydratation, le salage, le fumage et la conservation dans la graisse. Considérez aussi que l’agriculture et la domestication des animaux étaient encore très loin de ce que l’on connait aujourd’hui (encore plus dans un pays où presque tous les animaux domestiqués sont venus d’Europe) et qu’une bonne partie des plats de la haute cuisine européenne était constituée de tripes, intestins et autres morceaux aujourd’hui considérés comme moins nobles.
Tous ces facteurs nous indiquent qu’à l’époque, le concept de « restes » ou parties moins nobles de l’animal n’était pas du tout le même qu’aujourd’hui. Pourquoi ce mythe de viandes moins nobles mélangées dans l’assiette de haricots des esclaves ? D’où vient donc la feijoada ?
La probable réalité sur la feijoada
Sous le constant échange culturel entre les esclaves et leurs maîtres, les deux parties essayaient d’adapter les recettes de ses origines en utilisant les ingrédients locaux. La plupart des études tendent à rattacher la feijoada à ce processus : elle serait une adaptation du cassoulet français, dont l’esthétisme et la préparation sont assez semblables à ceux de la feijoada.
Le porc était ajouté aux haricots des esclaves seulement lors des bonnes récoltes, quand les surveillants des esclaves leur donnaient quelques morceaux. La farine de manioc, déjà très connue par les Amérindiens, est une adaptation de la farine d’yam, utilisée par les esclaves en Afrique. L’orange servie avec la feijoada vient de l’habitude chez les esclaves africains d’en manger fréquemment pour éviter le scorbut, cause fréquente de la perte de dents et, par conséquent, réduction de leur valeur de vente. Enfin, les piments brésiliens ont remplacé les épices africaines.
En tant que plat de fête, la feijoada est normalement réservée aux week-ends et aux dates spéciales, en réunissant toujours un grand nombre de personnes. Au restaurant, elle est servie traditionnellement les mercredis et samedis, les Brésiliens ayant l’habitude d’avoir un plat spécifique pour chaque jour de la semaine.
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Par Jorge Martins pour My Little Brasil
Seriously? You wanna this merit to you also? thats completly wrong, its not a myth, it’s TRUTH that it was created by slaves. They used to receive these parts of the animals, not just the organs, but the skin, the tail, the ears, etc. And we don’t have one dish for each day.
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Bullshit! Du gros n’importe quoi… Pour prouver votre hypothèse, il faudrait une vraie recherche.. La feijoada n’a sans doute pas été inspirée par le caçoulet français!!! En Europe, les morceaux moins nobles du porc étaient reservés aux classes ouvrières.. Partout dans le monde, les plats qui utilisent des tripes ou intestins sont des plats populaires, au moins au départ. Il est donc plus que normal qu’au Brésil colonial on les donne aux esclaves.
Bullshit! Du gros n’importe quoi… Pour prouver votre hypothèse, il faudrait une vraie recherche.. La feijoada n’a sans doute pas été inspirée par le caçoulet français!!! En Europe, les morceaux moins nobles du porc étaient reservés aux classes ouvrières.. Partout dans le monde, les plats qui utilisent des tripes ou intestins sont des plats populaires, au moins au départ. Il est donc plus que normal qu’au Brésil colonial on les donne aux esclaves.