Porto Alegre est la capitale de l’état du Rio Grande do Sul située à l’extrémité sud du Brésil, avec environ 1,5 millions d’habitants. Ces derniers sont surnommés les gaúchos, un terme désignant originellement les gardiens de troupeaux des pampas (plaines) d’Argentine et d’Uruguay.
L’Histoire tumultueuse de la ville de Porto Alegre au Brésil
La création de Porto Alegre remonte à 1732 avec l’arrivée d’éleveurs de bétail venus de l’état de Santa Catarina. La ville était originellement occupée par des amérindiens.
Les terres de Porto Alegre furent disputées par les Espagnols et les Portugais pendant plusieurs décennies jusqu’en 1750.
En 1772, le roi du Portugal envoie 60 couples provenant des Açores afin de repeupler la ville qui s’appelait Porto dos Casais (Port des Couples). Un an plus tard, elle est renommée Porto Alegre (Port Joyeux) et devient la capitale de l’état du Rio Grande do Sul.
Porto Alegre, capitale du Rio Grande do Sul au Brésil
Porto Alegre est une ville très agréable, connue pour être une des villes les plus vertes du Brésil (avec Curitiba). Elle vaut le coup d’oeil notamment pour son architecture néo-classique, ses façades coloniales et ses nombreuses collines aux alentours, les morros, dont certaines s’élèvent à plus de 300m d’altitude.
Elle est un excellent point de départ avant de voyager au sud du Brésil. Gramado et Canela sont des destinations incontournables.
Située près du Tropique du Capricorne, Porto Alegre bénéficie d’un climat subtropical humide, avec des hivers un peu frisquets pour les Brésiliens du Nord (pas tant que ça pour des Européens, tout est relatif!)
Economie de la plus grande ville du sud du Brésil
A l’arrivée des colons, l’activité économique de la région s’est portée vers l’agriculture et l’élevage.
La ville bénéficie d’une localisation avantageuse pour le commerce : pas très loin de l’Argentine et notamment de sa capitale Buenos Aires, de l’Uruguay et du Paraguay.
Depuis les accords du Mercosul en 1991 (dont les pays membres sont l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay, le Paraguay et le Vénézuela), la ville a gagné en prospérité. Mais le commerce de Porto Alegre ne se limite pas à l’Amérique du Sud : en effet elle exporte du soja, du cuir, de la viande, des produits en conserve et du riz jusqu’en Afrique et même au Japon.
Les activités industrielle, commerciale, tertiaire et sidérurgique de Porto Alegre sont donc très développées. Cependant, la plupart des industries importantes se sont déplacées dans la périphérie.
Avec une surface de 55 000 m2, le port de Porto Alegre est au centre d’un immense réseau fluvial. Quant au port de Rio Grande, situe à 300 km au sud, il est le plus grand port maritime du Mercosul.
Porto Alegre, une culture à part et un exemple en termes d’éducation et politique
Porto Alegre est une ville multi-culturelle. A partir des années 1820, des immigrants allemands, italiens, polonais et libanais sont arrivés et ont beaucoup influencé la nourriture, l’architecture et d’autres aspects culturels de la ville. Ils se sont alors mêlés aux Portugais et aux esclaves africains, formant un véritable “melting-pot”.
Porto Alegre s’est également fait connaître pour la qualité de son éducation, ainsi que pour son modèle politique. Dans les années 90, une démocratie participative a été mis en place : les porto alegrenses ont donc un droit de regard concernant la gestion de leur ville.
Un large choix de restaurants à Porto Alegre
Le patrimoine culturel de la ville est à l’origine d’une multitude d’options culinaires avec notamment des restaurants allemands, italiens, portugais, arabes et thaïlandais. Les prix y sont d’ailleurs moins élevés qu’à São Paulo ou Rio de Janeiro.
Porto Alegre est très certainement la meilleure ville du Brésil pour faire des churrascos tant la viande y est délicieuse.
Les restaurants dits « rodízios » sont certainement ce qui se fait de mieux. Pour un prix fixe, les serveurs passent de table en table en proposant une multitude de coupes de viande servis directement de la broche.
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Par Thibault Viel pour My Little Brasil