Étonnant, le nombre d’inactifs s’est accru au Brésil. Les derniers chiffres de l’IBGE traduisent une arrivée plus tardive sur le marché du travail des jeunes, pas spécialement pressés d’entrer dans la vie active.
Au Brésil, le nombre d’inactifs croît…
Comment le nombre d’inactifs peut-il s’accroître dans un pays en situation de plein-emploi ? Le Brésil, 6e économie mondiale, est aujourd’hui un des marchés les plus dynamiques et des millions d’offres d’emplois sont créées chaque année. Alors que certains en Europe, dans un tout autre contexte, donneraient beaucoup pour un emploi, au Brésil, les jeunes retardent leur entrée sur le marché du travail.
Ce phénomène, appelé la génération kangourou « Geração canguru », est celui des jeunes Brésiliens qui ont vu les revenus familiaux augmenter, et qui ne quittent pas le cocon familial avant la trentaine. Ce que l’on appelle en France la génération « Tanguy » n’est pas une exception ici. Logés et nourris, ils n’ont aucune charge à payer jusqu’à ce qu’ils emménagent avec leur conjoint.
En une année, 789 000 Brésiliens sont restés sans activité, n’éprouvant pas le besoin d’occuper un poste tout de suite, selon l’IBGE. La seule explication qui justifie la faible croissance de la population active est donc la suivante : la hausse des revenus permet de prolonger leurs études et de retarder l’entrée sur le marché du travail brésilien.
Alors que le taux de chômage est au plus bas
Cependant, le taux de chômage reste faible. A peine de nouveaux emplois créés, le taux de chômage est tombé en octobre à 5,2%, le niveau le plus bas depuis 2002. Deux aspects qui sont, à première vue, antagonistes : un faible taux de chômage avec une croissance des revenus proche de celle de la crise de 2009, c’est à dire quasi inexistante.
Le désintérêt actuel des jeunes pour le marché du travail s’explique donc par la stagnation des revenus. Autrement dit, lorsque les revenus n’augmentent pas, les Brésiliens y répondent apparemment en travaillant moins.
Le Brésil, un contexte favorable au recrutement des Français diplômés
Un grand nombre de secteurs recrutent différents profils au Brésil, les étrangers sont les bienvenus. Pour tout savoir sur les compétences recherchées au Brésil, c’est ici.
Par Camille pour My Little Brasil
“Les jeunes retardent leur entrée sur le marché du travail” : je n’en suis pas si sur… Je crois que comme en Europe, l’augmentation du nombre d’inactifs se justifient par une hausse du niveau d’éducation des jeunes qui deviennent plus sélectifs et recherchent des emplois trés attractifs. Or, la concurrence y est trés rude et le nombre de places proposées y est, le plus souvent, très limité. Pour se faire une idée, il faut regarder la concurrence qui existe lors des programmes Trainee: 40 000 postulants pour une centaine (voire moins) de sélectionnés. Les derniers programmes du type “Ciências Sem Fronteiras” font qu”un nombre trés important d’étudiants brésiliens “mondialisés”et qualifiés arrivent en même temps sur un marché aujourd’hui morose et qui attend patiemment fin 2014 pour avoir une meilleure visibilité (plus de Coupe du monde et résultat des élections connues)
Le “désinterêt” évoqué n’est peut-être pas si présent…
“Les jeunes retardent leur entrée sur le marché du travail” : je n’en suis pas si sur… Je crois que comme en Europe, l’augmentation du nombre d’inactifs se justifient par une hausse du niveau d’éducation des jeunes qui deviennent plus sélectifs et recherchent des emplois trés attractifs. Or, la concurrence y est trés rude et le nombre de places proposées y est, le plus souvent, très limité. Pour se faire une idée, il faut regarder la concurrence qui existe lors des programmes Trainee: 40 000 postulants pour une centaine (voire moins) de sélectionnés. Les derniers programmes du type “Ciências Sem Fronteiras” font qu”un nombre trés important d’étudiants brésiliens “mondialisés”et qualifiés arrivent en même temps sur un marché aujourd’hui morose et qui attend patiemment fin 2014 pour avoir une meilleure visibilité (plus de Coupe du monde et résultat des élections connues)
Le “désinterêt” évoqué n’est peut-être pas si présent…
Pleine croissance je demande à voir, certains États Brésiliens ont un taux de chômage record de 70% de la population…donc ce qui est peu être vrai dans le Sud est faux dans le nord.Ensuite plein emploi ne veut pas dire que le pays est en croissance, c’est plutôt le contraire, il ralenti actuellement et fortement, cela sera encore plus marqué quand le secteur immobilier va chuter fortement sous moins d’un an. C’est la relative pénurie de certains profils sur le marché de l’emploi qui ferait penser que c’est le plein emploi, mais cela reste relatif, chaque annonce d’offre d’emploi publiée en ligne pour des niveaux de compétences élevées, attirent en moyenne 700 à 1000 candidatures en moins de 15 jour, donc ou est la pénurie ?
les jeunes des classes populaires travaillent dés 15 ans et ne restent pas à ne rien faire aux détriments des jeunes des classes élevés qui eux effectivement recul le moment de partir gagner leur salaire.
Pleine croissance je demande à voir, certains États Brésiliens ont un taux de chômage record de 70% de la population…donc ce qui est peu être vrai dans le Sud est faux dans le nord.Ensuite plein emploi ne veut pas dire que le pays est en croissance, c’est plutôt le contraire, il ralenti actuellement et fortement, cela sera encore plus marqué quand le secteur immobilier va chuter fortement sous moins d’un an. C’est la relative pénurie de certains profils sur le marché de l’emploi qui ferait penser que c’est le plein emploi, mais cela reste relatif, chaque annonce d’offre d’emploi publiée en ligne pour des niveaux de compétences élevées, attirent en moyenne 700 à 1000 candidatures en moins de 15 jour, donc ou est la pénurie ?
les jeunes des classes populaires travaillent dés 15 ans et ne restent pas à ne rien faire aux détriments des jeunes des classes élevés qui eux effectivement recul le moment de partir gagner leur salaire.
Dommage ce type d’article!!
Je ne suis pas d’accord q les brésiliens sont “preguiçosos” car vous êtes en train de dire cela. Le texte ne represente pas la réalité car les jeunes brésiliens font ses études plus long temps comme en se raprochant de l’Europe, cependant, ils travaillent très tôt, differement des français.
Attention aux textes en ayant des intentions “colonialistes”. Le Brésil n’est pas si facile q cela, les brésiliens ne sont pas si stupides que cette article laisse croire….
Dommage ce type d’article!!
Je ne suis pas d’accord q les brésiliens sont “preguiçosos” car vous êtes en train de dire cela. Le texte ne represente pas la réalité car les jeunes brésiliens font ses études plus long temps comme en se raprochant de l’Europe, cependant, ils travaillent très tôt, differement des français.
Attention aux textes en ayant des intentions “colonialistes”. Le Brésil n’est pas si facile q cela, les brésiliens ne sont pas si stupides que cette article laisse croire….