
Les conseils de deux jeunes entrepreneurs brésiliens pour réussir dans le domaine de l’événementiel culturel au Brésil.
My Little Brasil a rencontré Marcone et Rafael, du collectif de la Galeria do Rock. Jeunes entrepreneurs humanistes, les amis de fac qui font buzzer la culture alternative à São Paulo avec ce collectif.
Quelles seraient vos recommandations pour nos lecteurs entrepreneurs au Brésil ?
- Entourez-vous : amis, famille… c’est extrêmement important pour réussir. Au Brésil, impossible de faire cavalier seul !
- Soyez tenace : les choses finissent toujours par arriver au Brésil ;
- Ne considérez pas l’argent comme un but mais une conséquence heureuse de votre projet artistique ;
- Et surtout : croyez en ce que vous êtes en train de faire, mais confrontez toujours la réalité avec vos objectifs de départ. La vertu que l’on a développé au cours d’un projet est vite compromise lorsqu’il y a de l’argent en jeu : il faut souvent se remémorer d’où l’on est parti et pourquoi on agit. Il y a trop d’initiatives louables dont les objectifs sont devenus purement commerciaux, comme le festival Rock in Rio par exemple.
En qui puisez-vous votre inspiration, vos idéaux ?
Idéaliser quelqu’un pour nous serait injuste envers toutes les personnes qui font de grandes choses, souvent dans l’ombre. Ce qui nous inspire le plus, c’est l’humain, ses possibilités. Nous ne croyons pas en l’existence de héros véritables.
São Paulo est-elle une ville où il fait bon entreprendre ?
A São Paulo, il y a beaucoup d’opportunités, mais aussi beaucoup de compétition. C’est une équation à double tranchant. Il est relativement facile d’entreprendre au Brésil, comme il était auparavant facile d’entreprendre aux Etats Unis, même si cela reste cher. Si le Brésil est un pays jeune, São Paulo a une plus longue histoire. La ville est donc plus structurée que le reste du pays, ce qui y facilite le développ
Par Mélissa Martinay pour My Little Brasil
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