
Nombre d’expatriés ou résidents se posent la question de savoir quelle école choisir, française ou brésilienne ? Quel lycée choisir ? Cyrille Schneider, résident au Brésil depuis plusieurs années, a choisi de combiner les deux systèmes scolaires dans l’éducation de sa fille aujourd’hui en CE1 au Lycée Pasteur de São Paulo. Il nous explique son choix.
Quel est le meilleur parcours à suivre ?
Chacun perçoit l’éducation de ses enfants différemment et il n’y a pas un parcours meilleur qu’un autre. Les expatriés qui sont envoyés au Brésil pour une période courte (2 ou 3 ans) choisissent, en général, de placer leurs enfants au Lycée Pasteur (école française de São Paulo : de la maternelle à la terminale) afin de ne pas perdre le cursus et rythme français.Cependant pour les petites classes, de nombreux parents choisissent d’inscrire leurs enfants dans une école de quartier valorisant la proximité du logement familial.
En tant que résident, quel parcours avez vous choisi pour vos enfants ?
Les enfants sont très adaptables dès leur plus jeune âge. Lorsque l’on décide de s’installer pour une longue période au Brésil, d’autres opportunités de scolarisation s’offrent à vous. J’ai choisi d’inscrire ma fille en petite et moyenne sections à la maternelle brésilienne. Pendant les deux premières années d’école, elle a évolué aux côtés des brésiliens. Ça a été une excellente opportunité pour elle de s’intégrer a une nouvelle culture, une nouvelle langue. Dès le plus jeune âge les enfants, ainsi, s’ouvrent au monde, enrichissant leur développement personnel. Ma fille a ensuite suivi la grande section de maternelle au Lycée Pasteur afin de rejoindre le CP avec les bases françaises ainsi qu’un bon niveau de langue. Ainsi elle peut poursuivre leur scolarisation sous le modèle français et obtenir, à terme, le Baccalauréat français non reconnu encore, comme sont équivalent Enem – « Examen National de l’Enseignement Moyen » au Brésil pour le moment.
Pourquoi la maternelle brésilienne vous a t-elle séduite ?
Les groupes d’élèves sont plus petits qu’au lycée français et deux instituteurs encadrent chaque classe : environ deux adultes (une maîtresse et une assistante) pour 15 enfants. Les instituteurs sont donc plus a même d’être attentifs aux besoins des enfants. C’est cette approche pédagogique qui m’a plu et fais opter pour la maternelle brésilienne pour les premières années scolaires de ma fille.
Interview de Cyrille Schneider réalisée par Charlotte Mignon pour My Little Brasil