
Une ville située à 70 km au sud de Pontal de Maceio, en hauteur sur des falaises, Icapui est une ville plutôt étendue et la Praia de Redonda où nous allons n’est qu’une petite partie de cette ville.
9h00 on s’accroche à bord du buggy, le reggae est lancé… Vamos !
1er stop :
Le Phare de Pontal de Maceio, où on a une vue magnifique sur la plage, la mer et le fleuve du Rio Jaguaribe. Comme tous les jours, il fait beau et il y a du vent : les kiteurs sont donc au rendez-vous de la Barra, des dizaines de voiles multicolores parsèment le ciel, c’est beau !
Une fois le phare dépassé, on monte à bord d’un bateau, avec le buggy pour traverser le Rio Jaguaribe, comptez environ 15 minutes de traversée.
On accoste et on repart… On monte dans les dunes, pour arriver sur la plus haute d’entre elles, qui abrite un point de vue incroyable sur l’embouchure du Rio: un panoramique sur la mer, le fleuve, les plages… on aperçoit le phare, les villes de Fortim, Barra et ses grandes maisons toutes plus impressionnantes les unes que les autres, avec leurs pontons, leurs pistes d’hélicoptère et leurs bateaux de luxe.
De l’autre côté la forêt, au loin Aracati, et la petite ville de Canoa Quebrada, que nous visiterons aujourd’hui.
2e stop : Cumbe.
Après le passage des dunes, on arrive dans une ‘oasis au milieu des dunes’, avec pour seul commerce un restaurant/lanchonete, perdu au milieu de nul part et un accès à la tyrolienne, pour atterrir dans les viveiros (viviers).
Pour 4 reais, on boit une água de cóco, on prend 2 minutes de sensations fortes dans la descente en tyrolienne et on repart.
Après ce petit détour par les dunes, on fonce sur le sable, on s’accroche, assis sur une banquette à l’arrière, la musique plein les oreilles tout en admirant la vue, à gauche la mer, à droite la plage où on croise quelques personnes qui n’ont même pas l’air de nous remarquer … notre super buggeiro s’arrête à plusieurs reprises pour nous montrer les différents paysages que l’on parcourt, les grottes (quand on peut les voir à marée basse), les points “touristiques” ; des rochers, des carrières d’argile…
On croise des pêcheurs qui partent en mer, d’autres qui en reviennent, déchargeant leurs jangadas de gros poissons, qu’ils vident directement sur la plage et leurs écailles sont récupérées pour en faire des objets d’artisanat, de décoration (abat-jours, miroirs…).
Les paysages défilent, tous différents : les pierres et falaises, dont la couleur et la forme changeantes se succèdent. On passe du orange ou blanc/gris au jaune, puis rouge foncé à nouveau, des endroits où la végétation est luxuriante, d’autres où rien ne pousse, des cactus, des arbres, des maisons, des barracas de plage, des jangadas, des cadavres de tortues (ça c’est moins drôle) et les vautours en train de déguster les restes…
On salue tous les gens qu’on croise et surtout, SURTOUT, on augmente la musique à fond, que ce soit reggae ou forro ; je suis sûr que de loin, personne ne nous prend pour des touristes !
3e stop:
Arrivée à la Barraca do Carlinhos sur la plage de Redonda. Ça tombe bien, on avait super faim ! Pour nous, ça sera deux dizaines de langoustes, avec le pack ‘OR’ pour l’accompagnement : salada, batatas fritas, arroz, baião de doce, farofa… le tout arrosé de quelques caipirinhas et nous voilà au summum de ce qu’on appelle le Pied.
Une petite sieste dans le hamac, ou une petite baignade avant de repartir… Le buggeiro nous appelle, il est temps d’y aller, car la mer remonte… Embora !
Chemin inverse jusqu’à Canoa Quebrada.
4e et dernier stop :
Il est 14 heures, juste le temps d’aller se poser un moment au Lazy Days et de remonter la Broadway avant de rentrer.
Le Lazy Days est notre barraca de plage préférée à Canoa Quebrada, tout en bois, un peu excentrée des autres barracas, un peu plus fermée (pas de chaises longues et parasols par milliers sur la plage), avec un accès direct à la mer.
Ambiance « brasilo-lounge » : musique, groupes, chanteurs, salle de massage, restaurant/snack, bar… vous pouvez choisir entre la table à l’ombre pour manger, les chaises longues pour un bain de soleil, les tables faces à la mer abritées par des parasols et les gros poufs (ou les hamacs de la mezzanine) pour une petite sieste.
On commande un pastel, une caïpi, on remet une bonne dose de crème solaire et on s’étend sur sa chaise longue, comptant bien profiter de l’heure qui vient, pour dormir et cuire au soleil, et en bonus : le fond de reggae… A faire également : le tour de parapente avec Jeronimo, on survole Canoa Quebrada, la plage et la mer, la vue est à couper le souffle, et l’expérience aérienne plutôt impressionnante.
Le Lazy Days fermant en fin d’après-midi, on récupère nos affaires et on se dirige vers le centre – ville, la Broadway, la rue principale où on trouve tous les magasins, les souvenirs, les bijoux, robes, maillots de bain, paréos, hamacs et bibelots divers…
Après quelques achats, on se décide :
Soit on reste ici ce soir, pour une nuit de folie, soit on rentre à Pontal de Maceio.
Si on reste ici, voilà le programme :
On prend une chambre dans une pousada, on fait une sieste, puis on ressort pour l’apéritif et le dîner. Les boutiques sur la Broadway ferment tard, et il y a des bars à profusion, vous trouverez sans problème l’ambiance que vous cherchez : des bars sombres, cossus où l’on joue au billard ou aux fléchettes, aux bars/tavernes, un peu plus rustiques, ou aux bars musicaux, avec des groupes brésiliens, ou des capoeristes se donnant en spectacle sur le pavé de la Broadway, et si l’on préfère une ambiance plus calme, on se réfugie chez Laura et Marine, à l’Atelier.
Ces deux sœurs, originaires de Paris, ont repris cet endroit il y a quelques années, c’est mignon et cosy, parfait, aussi bien pour l’apéritif que pour le dîner. Sympathiques et souriantes, elles proposent des plats méditerranéens qui ne pourraient laisser vos papilles indifférentes.
Après le dîner, si on est vendredi ou samedi, c’est notre jour de chance, à partir de minuit, on file sur la plage, où a lieu le Freedom, LA soirée de Canoa qui a lieu tous les vendredis et samedis soir ; une barraca de plage sur pilotis, beaucoup de jeunes –majeurs- (l’accès est interdit aux mineurs), bar à caïpi, musique reggae/dub à fond (aux fines oreilles connaisseuses, ne vous étonnez pas si vous entendez un morceau en français, les Brésiliens sont très fans du reggae et de la dub française).
La tradition du Freedom c’est surtout le grand feu de joie sur la plage, les gens chantent, dansent, s’amusent, les brésiliens et les kitesurfeurs qui sont de passage à Canoa Quebrada s’y retrouvent.
Si on décide de rentrer, ce n’est que partie remise, et après tout c’est peut-être même la meilleure idée, parce qu’entre vous et moi après une telle journée, on est lessivé, on préfère rentrer à Pontal de Maceio, aller boire une agua de cóco sur la plage, en regardant le soleil se coucher, et aller manger une des meilleures pizzas de la région au Café das Artes ou déguster un excellent poisson à l’Hotel Vila Selvagem, avant d’aller faire la fête au Deth. Le Freedom ce sera pour la prochaine fois mais Tudo Bem !
Vous êtes fana de kitesurf ? Nous avons interviewé Davi Rodriguez, professeur de kitesurf à Pontal de Maceio dans l’état du Ceará.
Le Ceará est l’une des régions du Brésil qui vous attirent ?
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