Quand on est un particulier français résident au Brésil, vient toujours le moment où la question des assurances se pose. Lesquelles souscrire, auprès de qui, quels sont les pièges à éviter ? Partage Seguros, seul cabinet de courtage français de São Paulo, répond à ces questions. Aujourd’hui, troisième chapitre : prévoyance ; assurance-vie.
Assurance prévoyance au Brésil
Autrement dit assurance décès et invalidité ; au Brésil « seguro de vida ». Spontanément, le Brésilien ne se préoccupe guère de garantir à sa famille sécurité au cas où il décèderait prématurément. Un paradoxe, vues les statistiques de violence urbaine ou de circulation (en proportion des parcs automobiles respectifs, il y a 11 fois plus de morts d’accidents de la circulation au Brésil qu’en France !). Les salariés de sociétés ayant une gestion RH étoffée bénéficient souvent de couvertures décès dites groupe (vida em grupo), qui garantissent un capital en général équivalent à deux ou trois ans de salaire.
Pour une veuve ayant à charge des enfants encore jeunes, il s’agira de tenir bien plus de trois ans, pourtant ! Sans forcément notion de l’insuffisance de la protection financée par l’employeur, le salarié ne cherche alors pas à la compléter. Le conseil d’un spécialiste en planning financier familial pourra donc se révéler bien utile, la gestion des finances familiales commençant par la couverture de ses risques, avant de se préoccuper d’épargne et autres investissements. Enfin, sachez qu’il existe des assurances-décès comprenant des options de valeur de rachat au bout de quelques années.
Assurance-vie
C’est en France un placement épargne avec incitation fiscale ; au Brésil, la fameuse previdência privada. On n’en fera pas un cours approfondi. Retenez qu’il existe deux types de plan, PGBL et VGBL, le premier permettant une déduction du montant annuel souscrit plafonnée à 12% des revenus déclarés ; en contrepartie, à la sortie, le capital plus les intérêts sont imposables, alors que dans le cas du VGBL seuls les intérêts le sont.
Le mérite de ce genre d’épargne tient en trois points : c’est une discipline (pensez à l’écureuil !) ; les taux d’intérêts brésiliens sont attractifs ; incitation fiscale pour qui sait profiter de l’effet long terme (tabela regressiva). Une famille expatriée pour quelques années seulement privilégiera donc d’autres solutions, par exemple hors Brésil.
Par Jean-Michel Lartigue pour My Little Brasil
Si cet article vous a plu, consultez également:
Assurer ses biens: véhicule et domicile