Une étude récente révèle que près du quart des 50 plus grandes entreprises brésiliennes n’ont pas encore adhéré aux réseaux sociaux.
Facebook, le réseau où il faut être au Brésil ?
Il existe un consensus au Brésil dans le monde des entreprises sur l’importance d´être présent sur les réseaux sociaux. Pourtant, de nombreuses grandes entreprises brésiliennes ne sont pas encore sur le plus populaire des réseaux, à savoir Facebook. Tel est le résultat d’une enquête menée début 2013 par l’Aberje (Associação Brasileira de Comunicação Empresarial)
Parmi elles, les groupes Cargill, ArcelorMittal Brésil, Carrefour, Usiminas e JBS. Sur un total de 50 sociétés analysées par l’Aberje, 13 n’intéragissent pas avec leur public via Facebook. Ce constat a été fait à la suite d’une évaluation du niveau d’engagement et de dialogue des entreprises brésiliennes les plus importantes (en chiffre d’affaires) avec l’internaute – enjeu principal de l’enquête.
L’enquête a considéré comme « engagement » l’action d’aimer un post, et en tant que « dialogue » l’acte de partager un post. Pour ce qui est de l’engagement, le groupe média Globo s’est classé en première position. Pour le dialogue, c’est Fiat qui s’est révélée être la marque la plus performante.
Le plus surprenant tient au nombre d’entreprises qui ne participent pas encore à ce type d’interaction. Prescriptrices de tendances, elles jouent pourtant un rôle énorme dans la société brésilienne. Carrefour, par exemple, est présent sur Twitter mais pas sur Facebook, réseau utilisé par 70 milions de Brésiliens. Quant à l’entreprise JBS, elle préfère apparaître sur internet via ses marques (comme Friboi)
La communication digitale au service de la e-réputation
L’importance de Facebook au Brésil a obligé les entreprises à tester de nouvelles façons de communiquer avec le consommateur. Certaines marques ont construit une image et une histoire spécifiquement pensées pour les réseaux sociaux. Elles ont rapidement vu le résultat. C’est le cas d’Ubisoft au Brésil, exemplaire, avec plus de 3 millions de fans.
De nombreuses entreprises semblent encore douter au Brésil de l’intérêt d’être présentes sur les réseaux sociaux. Cet intérêt est parfois indiscutable, me direz-vous. Prenons le cas d’une entreprise de sidérurgie : l’acier est transformé en réfrigérateur, en avion, en pont… Et pourtant, on peut supposer que même une entreprise industrielle travaillant en B2B a beaucoup d’histoires à raconter…
Il reste que créer sa page n’est pas une fin en soi : les entreprises doivent encore définir quoi raconter et doivent recruter (et garder !) des professionnels qualifiés. Le coeur du problème est peut être là : le digital est relativement nouveau au Brésil, et le pays manque de spécialistes en communication digitale qui se vendent à prix d’or.
Par Alexandrine Brami, Digital Factory Brazil, pour My Little Brasil
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